Depuis 2004, 37.500 personnes revenues ont pu être aidées pour la construction d’une nouvelle maison.
Qui obtient de l’aide ?
Les familles qui reçoivent de l’aide doivent remplir plusieurs conditions :
1) Ils doivent être des réfugiés rentrant, certifiés par une identification de l’UNHCR (« Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies »). Ils doivent en plus certifier qu’ils veulent librement demeurer au Burundi.
2) Ou être des expatriés internes (expatriés par les rebelles), dont les plus pauvres ont la plus haute priorité.
3) Des personnes menacées, veuves avec enfants, des personnes âgées seules qui s’occupent d’enfants, des handicapés, des familles nombreuses.
4) Une commission d’examen de chaque endroit dresse une liste de bénéficiaires des maisons contrôlée par ADRA pour s’assurer qu’elle correspond aux critères de choix.
Aide concrète aux réfugiés
Si une famille est choisie, elle obtient le droit de disposer d’une parcelle de terrain. Les parcelles proviennent des autorités locales si les réfugiés peuvent prouver qu’ils avaient des possessions territoriales avant leur expatriement. Sinon, on leur achète des parcelles de terrain.
Ils doivent ensuite, sous direction, faire eux-mêms des briques et les cuire et les transporter sur le chantier.
Un architecte les aide pour les fondations et la construction des murs.
On place ensuite le toit.
En outre, une latrine doit être creusée. De plus, chaque famille doit planter des jardins et arbres fruitiers pour pouvoir eux-mêmes se nourrir.
Aider concrètement pour que les gens puissent à nouveau espérer
C’est notre leitmotiv.
Participez en soutenant le financement d’une maison pour une somme de 550 euros. Chaque donateur reçoit, après achèvement de la maison, une photo avec le nom de la famille de réfugiés et celui du donateur. Messages des réfugiés
Sebastien Baribwa raconte :
« Après avoir de nombreuses années dû dormir à la belle étoile, nous sommes à présent heureux d’avoir un toit au-dessus de nos têtes. Je ne peux pas encore réaliser que ce bonheur est le nôtre. Je vais travailler la terre que j’ai reçue et nourrir ma famille. Je tends la main à mon donateur et le remercie ».
Euphrasie Gahindi, 40 ans, raconte :
« Mon mari est mort pendant notre fuite et je vis seule avec mes trois enfants. Je me sens bien dans cette maison et cela chaque jour. Pour que le bonheur revienne et que notre famiille ait un nouvel avenir ! Nous travaillons la terre que nous avons reçue et pouvons en vivre ».
Sala Ndayizeye, 36 ans, raconte :
En 1993, j’ai fui vers la Tanzanie et y ai vécu dans un camp de réfugiés.
Je suis maintenant de retour dans mon pays d’origine et vis dans la nouvelle maison en compagnie de ma femme et mes deux enfants.
Je suis très heureux que nous ayons à présent une meilleure vie et en remercie chaque jour mon donateur.
« Je le remercie de tout cœur ».